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Parc d'attraction Ghibli


Après le succès de Mononoke Hime, Miyazaki lance concrètement son projet de mini-parc d'attraction Ghibli, sans commune mesure avec un Disneyland ou le musée Tezuka. Le 18 décembre 1998, l'Asahi Shinbun, le grand quotidien japonais, annonce que le musée Ghibli se fera à Mitaka, donc non loin des locaux du studio Ghibli, avec une ouverture prévu en 2001. La Tokuma Shoten, le grand groupe de presse derrière Ghibli, crée une nouvelle division, la Musseo-Darte-Ghibli, qui supporte les coûts des travaux qui s'élèvent à quelques deux milliards de yens.
Le musée ouvre ses portes le 1er octobre 2001.


Situé à la périphérie ouest de Tokyo-to, la ville de Mitaka abrite au bord d'une forêt ce qui est probablement le parc d'attraction le plus intimiste, loin des parcs à thème sur plusieurs hectares, le Ghibli Bijutsukan ou Ghibli Museum. Ce lieu est le domaine du rêve et de l'imagination, avec tout d'abord à la gare de JR de Mitaka, une ligne de bus faisant la navette devant le musée aux véhicules joyeusement décorés.
Une fois le pied posé à terre, on arrive prés d'un étrange bâtiment, richement coloré, situé aux abords de la foret dans lequel un Totoro vous regarde à travers la fenêtre et un gardien du chateau de Raputa monte la garde sur le toit.
A 10 heures, le drapeau est hissé et la cloche annonce l'ouverture aux visiteurs.


Qu'y a-t-il à l'intérieur? Il n'y a pas de manège, à moins que vous comptiez le gros chat bus à fourrure envahi par les enfants (déchaussés bien entendu). Il y a cependant une boutique spécialisée dans les goodies Ghibli ansi qu'un café à l'extérieur procurant sandwiches, pop corn et autres aliments. Il y a aussi une salle de cinéma de 80 places projetant un nouveau court-métrage de Miyazaki, Kujiratori (La chasse à la baleine), mettant en scène un groupe de petits garçons dont le voyage imaginaire à bord d'un bateau en carton devient réel. Le style rappelle celui du Petit prince de Saint-Exupery, tandis que l'histoire et la réalisation sont du Miyazaki tout craché.
Passant l'entrée, un grand escalier de bois descendant vous entraine dans la salle principale de ce lieu, grand espace de lumière sur 3 niveaux où convergent les passerelles et les escaliers. Pas de circuit établi, on se balade au gré du hasard et de ses flaneries et l'on peut se faufiller à quatre pattes dans des portes concues a hauteur d'enfant menant à des balcons secrets.
L'une des premières pièces où l'on peut s'égarer est dédiée à l'image en elle-meme, on décortique ce que l'on appele animation avec des petites attractions ludiques, la plus impressionnante est la recréation d'une scène de totoro en volume animée avec un système de stroboscopes.
Les étages permettant de découvrir comment se passe la réalisation des films d'animation, par la présence de croquis, séquences d'animation… Une piéce est une exposition à théme sur Raputa, sa grandeur et sa chute. On y apprend comment les villes volantes se sont developpées puis ont périclitées, victimes de la folie guerrière de leurs concepteurs. Il y a même une attraction reservée aux seuls enfants qui est un grand Nekobus en peluche, dans d'autres pièces se trouvent les boutiques des Mama Aiuto où l'on peut trouver toutes sortes de produits dérivés, pour beaucoup inédits au Musée, et l'on se laisse ainsi dépouiller de nos richesses de bon gré.
Enfin, on peut voir sur la Terrasse un robot garde de Raputa, les villes volantes ayant sombré en ruines. La visite peut ainsi se faire sans se presser en deux heures, l'architecture du batiment trés originale permet de s'égarer au hasard des passerelles et escaliers, et le contact direct avec les matériels de production donnent corps à l'imaginaire



Ghibli

Une fenêtre sur le monde animé de Miyazaki


Les films d'Hayao Miyazaki réprésentent le summum d'une animation à deux dimensions, mais Takaaki et Yuriko Yatsuda les ont aidés à aborder la troisième dimension. Les visiteurs du musée Ghibli de Mitaka peuvent rester à la lumière des vitraux des deux artistes, qui reprennent les créations de l'animateur, avec un jeu de couleur étendu, leur faisant sentir qu'ils sont entourés par les personnages de Miyazaki.
Les personnages et les animaux prennent vie dans les vitraux du musée Ghibli de Mitaka. Fervent admirateur des oeuvres du réalisateur, le couple marié a été honoré de rapprocher ses personnages et ses messages des yeux de ses spectateurs.
"Nous sommes de grands fans des films de Miyazaki, parce qu'il fait justement ce que nous voulons faire dans notre art", a déclaré Yuriko. Avant d'essayer de décrire la nature première des personnages choyés comme Totoro, le chat bus et Chihiro, les Yatsuda ont étudié consciencieusement chacun d'entre eux. "Apprendre à connaître les gens autour de vous est la première chose à faire pour les aimer", explique Yuriko, "et nous devons montrer qui sont ces personnages pour ajouter plus de véracité à notre message."
Avec le personnage phare de Mon voisin Totoro, il ont cherché à convaincre de son innocence et de sa tolérance. Avec Chihiro de Sen to Chihiro no Kamikakushi, ils ont voulu montrer comment les gens peuvent dépasser leurs limites, quand ils sont face à un défi.
L'implication des Yatsuda dans le musée a commencé il y a plusieurs années. Comme Akemi Miyazaki, la femme du réalisateur, connaisait bien leur travail, on leur a demandé de créer des vitraux pour la nouvelle maison des Miyazaki. Les Miyazaki avaient seulement deux pièces en tête à l'origine, mais après avoir visité l'atelier des artistes, ils savaient qu'ils en voulaient plus. En fin de compte, on leur a commandé une douzaine d'oeuvres pour le nouveau musée.
En 1999, les Yatsuda ont commencé à travailler sur les éléments pour les fenêtres et les portes du musée, qui sont illustrées avec des personnages populaires des films de Miyazaki, ainsi que cinquante pièces représentant des plantes de la forêt et des animaux. Le résultat de deux années de travail et d'effort a été mis en place que peu de temps avant l'ouverture du musée ce mois-ci.
Yuriko et Takaaki se sont rencontrés à l'université nationale de Tôkyô des beaux arts et musiques. Ils ont finalement choisi le verre teinté comme vecteur d'expression mais ils sont toujours restés fidèles à la philosophie qu'ils ont adopté pendant leurs études d'art. "Ne créée pas d'oeuvre qui ne reflète pas ton coeur."
Yuriko explique "Nous croyons que l'amour émerge de la communication de tous les jours et de la compréhension des uns les autres , et c'est notre 'coeur'. Je voudrai rassembler toutes les choses belles et chaleureuses et les cristalliser dans mes ouvres de mosaiques, parce que je veux faire de lart qui donne aux gens une énergie positive."
"J'espère que nos oeuvres au musée donneront aux gens l'occasion de nourrir leur sensibilité. Les enfants d'aujourd'hui sont contraints à une environnement où on leur dit d'être les mêmes, sans aucune considération pour leur talent", a déclaré Takaaski. "Mais chaque personne a des centres d'interêt différents, des capacités et des sensibilités différentes, ils devraient s'appliquer à trouver leur propres rêves."

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